Celui qui te plaît, me plaît aussi.

Dans la grande fête retrouvailles de samedi, on avait le droit d'inviter de nouvelles connaissances et je me suis permis d'inviter une de mes copines de classe que appréciais bien.

Pourquoi j'utilise l'imparfait? Et bien, vous le saurez en lisant ces lignes qui suivent.

Je me suis fait belle comme toujours et je suis arrivée à la soirée espérant revoir tous mes amis, surtout un précisément : Charly.

Il me manquais, je voulais absolument le revoir. Il revenait tout juste d'un voyage en Europe.

Je l'ai jamais dis à personne ( bon, sauf ma sœur qui le sait) mais j'ai toujours eu un béguin pour lui et ce, depuis le premier jour que j'ai fait sa connaissance. Ce mois-ci ça fera bientôt trois ans de ça.

Vous savez, au fond, je ne crois pas vraiment entre l'amitié homme et femme... surtout quand un de deux est célibataire, et encore moins quand les deux le sont.

Je suis de la même philosophie que porte le film « Quand Harry rencontre Sally ».

Mais bon, dans la vrai vie, ça ne se passe pas comme dans les films et évidement, état de nature timide, je n'ai pas avouée à Charly combien je le trouvais craquant.

Je me suis toujours contenté de regarder aller... mais quelques mois avant qu'il parte en Europeland, il s'était fait une copine mais il a rompu avec elle deux semaines après son arrivé en Europe.

Il est resté 5 mois la bas et il débarqué à Montréal quelques heures avant le commencement de la fête.

Il m'a écris comme quoi il voulais vraiment que je ne manque pas la soirée.

C'était le jour idéal pour les retrouvailles!

Mais bon, revenons à la fête. À mon arrivée, il était assis sûr le canapé, en train de rigoler avec un mec que je ne connaissais pas.

Je me suis précipité vers lui, le sourire aux lèvres et en m'exclamant : « Surpriiiise!!!! »

Avec un aire étonné il s'est levé et m'as fait un gros câlin.

Il m'as serré fort dans mes bras et m'as fait deux bisous : « Oh Andréa, j'suis trop content de te voir ! J’espérais que tu viennes! Comment tu vas?! »

Et il me serre encore une fois dans ses bras, plus doucement cette fois-ci, et souris timidement et je lui dit que je vais bien, que je suis moi aussi trop contente de le revoir.

Il me présente le gars avec qui il rigolait. Je commence à parler un peu de moi, de mes études, mon travail, ma vie, etc.

Je fais interruption pour aller saluer le monde et ensuite je reviens voir Charly.

Il a voulu se griller une cigarette alors m'as demandé si je voulais l'accompagner au balcon.

J'ai dit oui et je l'ai suivie.

Il commence a me raconter combien ses voyages furent superbes pendant ces 5 mois dehors du pays.

Charly aime les voyages et est du genre « aventurier » bien que ça ne soit pas la première fois qu'il y va puisqu'il a de la famille la bas. Bref, il ne se lasse pas de m'inviter à chaque fois qu'il fait un saut.

Peut-être bien que d'ici un an j'y ferais mon tour aussi, je lui ai promis pour cette fois.

Charly et moi, sommes des amis proches. Il est quelqu'un en qui je peux me confier. Il m'a écouté quand j'allais mal et m'as toujours conseillé et supporté.

Je pense ( car je ne suis pas sûre) que par respect à cette amitié, il ne s'est jamais rien passé entre nous.

Nos rapprochement ont toujours été strictement amicales... sauf cette fois, ou l'on s'était embrassé pendant un jeu de bisou-bouteille:) … je me rappelle qu'il fallait échanger juste un petit bec, mais lui, il était pas mal passionné en m'embrassant cette fois là...

Je suis restée un peu perplexe depuis ce jour. Je me suis laissé à la rêverie et je ressentais encore plus fortement cette attirance se développer en moi.

Un jour que j'allais très mal côté moral. Il est venu me chercher chez moi et ensuite on est allée manger a mon resto préféré. On a parlé tout la soirée et je suis devenue plus proche de lui, mais pas assez pour qu'on passe à l'autre étape. Pourtant, je voyais dans ses yeux une attirance envers moi et dans les soirées, je voyais qu'il ne me quittais pas de yeux. Enfin, je constatais que je lui plaisais aussi.

Les jours se sont suivis, on a laissé couler trop de temps sans jamais rien dire.

Jusqu'en arriver à un point où on santait que notre amitié valait beaucoup plus qu'une histoire d'amour, qui ne marcherais peut-être pas...

On avait laissé passer tant d'opportunités

Un jour, pendant qu'on riait de je ne sais plus trop quoi, il me fit une révélation moitié affreuse, moitié réconfortante :

« Tu es ma meilleure amie Andréa, je t'aime beaucoup, tu sais? »

J'en croyais pas ce que je venais d’entendre. Est ce un compliment assez flatteur quand tu sais que tu as un gros béguin ce gars là en question?

Les mots « amie », « je t'aime » ressortent dans ma tête... je ne savais pas comment interpréter ça.

Je me suis contenté de le remercier et lui dire qu'il peut toujours compter sûr moi.

Que je sais le comprendre très bien et que j'aime passer du temps avec lui, car on rigole toujours ensemble, que je tiens à lui et je me suis arrêté là... j'ai pas eu le courage d'en dire plus.

Il a ajouté par la suite que c'est une chance pour lui de me connaître et de m'avoir comme ami. Qu'il ne saurais pas ce qu'il ferait sans moi!

J'ai souris et je l'ai à peine regardé droits dans ses yeux.

Je venais de réaliser qu'il m'aimais que comme amie...du moins j'avais cette impression.

Je me sentais un peu idiote, alors j'ai essayée de tasser toutes les questions qui se bousculent dans ma tête à cet instant précis et j'ai continué à parler de tout et de rien pour changer de sujet.

Je sais qu'il a eu certaines aventures. Une petite amie avant de partir pour l'Europe, mais ça n'as pas duré longtemps car à son arrivée à l'autre bout du monde, j'ai su par des amis qu'ils avait rompu.

Je me rappelle qu'un jour il m'avait dit qu'il était bien seul.

J'ai toujours pensée qu'il avait un problème à s'engager dans une relation sérieuse.

La suite de la soirée dans mon prochain billet.