Frank me déclare sa flamme, mais il n'est pas correspondu.

Je sors à tous les jours, je vais dans tous les partys possibles, je m'amuse beaucoup et vis le moment présent, que je trouve souvent un peu trop court!

Mes journées filent à toute allure ces dernières semaines.

Séb avait organisé une petite fête chez lui et m'avait invité.

À cette fête, j'ai fait la rencontre des divers personnes, dont un beau brun mystérieux, aux allures de Johnny Depp (mais jeune, bien entendu) et j'ai passé ma soirée à danser et a discuter avec cet aimable garçon.

Il s'appelle Frank, il a pris mon numéro ce soir là. Il m'a appelé et on s'est revues deux jours après la fête.

On a fait des tours dans sa voiture, on est allées se promener au mont-royal, on est partis souper, au cinéma, entre autres.

Plus les jours passent, plus on faisait connaissance. Et bien qu'il soit mignon et que je kiff à mort son allure rebelle, j'ai vu qu'il n'est tout simplement pas le genre de mec avec lequel je sortirais.

Il n'est pas assez drôle à mon goût, beaucoup trop « sage » pour moi.

Comme quoi, les apparences sont parfois trompeuses !

Je voyais Frank qu'avec des yeux d'amie.

Lui par contre, il n'était pas juste charmé par moi, mais commençait à tomber en amour!

Je le sentais … je le savais au fond de moi et comme je l'avais imaginé, mercredi passé, il m'as fait ses aveux.

En haut du Mont Royal, on sors de sa voiture pour mieux admirait la vue... et il me prends la main et me serre fort dans ces bras.

Il me dit ensuite tout ce qu'il ressent pour moi, combien je lui plaît. Je suis resté qu'à moitié surprise...

 Il m'as dit combien il aimait mon regard, mon sourire, la couleur de mes yeux, me longs cheveux.

Combien il aimait la façon dont je bouge mes mains en parlant, qu'il aimait le fait que je sois douce, souriante, toujours partante pour des nouvelles «aventures». Il aimait ma façon de voir la vie, etc

Il m'as dit pleins d'autres beaux compliments.

Bien que je me soit sentie flatté à ces moments, je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir un certain malaise quand il m'a demandé ce que je pensais de tout ça. Il voulait savoir si cela était réciproque.

Je devais faire de mon mieux pour ne pas blesser Frank, qui avait été très sympa avec moi et j'ai du me armer de courage pour lui dire que ce n'était pas réciproque. Que si à un certain moment je lui ai fait penser que notre relation pourrait passer à autre chose qui soit plus que de l'amitié, j'en était sincèrement désolé.

J'ai ajouté que je l’apprécie énormément, que j'aime sortir avec lui, puisqu'il gentil et généreux, mais que je veux seulement être son amie.

Que je ne cherche à être avec personne pour l'instant. Que je suis bien comme ça, célibataire.

Ces deux dernières phrases n'était pas tout à fait vraies. Puisque je meurs d'envie d'avoir pour avoir quelqu'un dans ma vie et puis non, je ne suis pas si bien « seule », sans petit ami.

Je veux avoir un copain à aimer! Je veux être amoureuse, je veux me sentir aimée et désirée.  

Il m'as regardé, très déçu de ma réponse et m'as dit qu'il aurait aimé que cela soit diffèrent, puisqu'il s'était beaucoup attaché à moi.

J'ai eu de la peine pour lui. Je me sentais mal, puisque je l’apprécie et je sais que c'est un type bien qui mérite une fille bien qui l'aime comme il est est.

Mais cette fille n'est pas moi. Je ne peux me forcer à être amoureuse de lui. Mon cœur n'y ai pas, même s'il me remplis de compliments à longueur de journée.

Il a ajouté qu'il aimerait quand même continuer à me revoir. Qu'il ne veut pas s’éloigner de moi, qu'il ne veux pas que je coupe les ponts avec lui du jour au lendemain.

Je lui ai dit qu'il n'y avait pas de problème, qu'on pouvait continuer à se voir.

Tant qu'il ne se nourrisse pas d'espoir, cela ne me dérangeait point.

Il m'as fait un gros câlin et ensuite m'as reconduis chez moi.

Dans le chemin de retour on était presque silencieux. Il me prenais la main de temps en autre et me regardait avec une tristesse dans les yeux.

Je ne me sentais pas confortable, le voir ainsi m'as fait de la peine. Je me sentais carrément coupable de sa tristesse.

Le lendemain il me texte. On se revoit et on a fait comme si rien n'était.

Je pense qu'aucun des deux voulait bousiller cette belle amitié complice, qui avait pris naissance en si peu de jours.

Il me demande si je veux l'accompagner chez son ami, pour voir des nouvelles pièces d'auto qu'il avait fait installer à sa voiture.

Heureuse, j'accepte et je pars avec lui, direction la maison de Dave, son meilleur ami.

Il était déjà 20h30 et il commençait à faire sombre. On attend Dave dehors de sa maison, assis sûr le capot de la voiture de Frank, on parle, on rigole.

Du coup, j’aperçois la porte du garage de la maison de Dave s'entrouvrir.

Et quelle belle surprise se montrait là!  Ce n'est pas sa voiture qui me volait mon attention, mais plutôt Dave !
Oui !!!  Ce Dave là, le meilleur ami de Frank!

Je n'ai presque pas regardé sa belle bagnole, j'ai été qu'éblouis par ce beau blond aux grand yeux bleus qui affichait un des plus beaux sourires ...

La suite dans mon prochain billet !